En souvenir de ce premier séjour à la Ciotat…

Week-end du 18-20 septembre 2020

Nous sommes le 18 septembre, les départs se font en différés. Pour ma part j’accompagne Florian, Victoire et notre pilote Clément. Départ à 17h pétante de la gendarmerie pour récupérer ce que nous aurons perdu ensuite :’)

Le départ se fait dans la joie et l’impatience, petit arrêt à l’air de Valence (il me semble, je n’ai pas fait attention il faisait déjà un peu nuit) pour tenir jusqu’à notre arrivée.

Lorsque nous arrivons enfin sur les hauteurs de la Ciotat, je n’ai qu’une hâte c’est de plonger le lendemain. Nous rejoignons le logement principal pour saluer tout le monde et surtout pour manger. Je découvre de nouveaux visages et prends conscience que le club comprend pas mal d’adhérents que l’on ne croise ni en fosse ni en piscine.

On nous attribue les mobil-homes, les compagnons de chambre et on va se coucher pour être en pleine forme pour le petit déjeuner à 7h max.

Au réveil, on ne sait pas trop par quoi commencer, manger, se préparer, préparer ses affaires sans rien oublier. Au final on trouve son organisation, tout le monde est prêt à partir et personne n’a rien oublié. On reprend nos places de covoit, un groupe va récupérer le bateau et les autres vont profiter du soleil levant sur la mer. Lorsque le bateau arrive enfin, nous commençons à tous nous équiper, les palanquées sont attribuées. Je suis en deuxième rotation avec Nathalie et Romain pour les deux plongées. Ça nous laisse le temps de nous équiper tranquillement et d’enfiler la fameuse combinaison. J’ai l’impression d’être la seule à ne pas réussir cette épreuve :p

Lorsque le bateau revient de sa première virée. Franck nous invite à prendre place avec le matériel et nous partons pour « la Vierge ».

On s’équipe dans l’eau, et le signal de descente est donné à la palanquée, nous pouvons enfin descendre. Et là tu en prends pleins les yeux, pour une novice comme moi, c’était comme entrer dans le monde de Doris. C’était merveilleux. On descend, on rencontre la vierge sans oublier de la saluer, tous ces bancs de poissons, des rochers, la végétation, les étoiles de mer, il y en a partout et pour tous les goûts. On pratique un peu nos connaissances de communication dans l’eau mais surtout on profite, on profite de chaque instant, et on prend conscience de la richesse de la vie sous l’eau et de l’importance de la protéger.

Lorsque l’on remonte de ces 40min de plongée qui semble avoir duré 3 secondes, on enlève l’équipement et on tente tant bien que mal à remonter à bord. Les vagues auront eu raison de Nathalie et moi-même. Franck nous ramène au port. On peut aller manger ce que les filles nous ont apporté avant de se préparer à nouveau pour la deuxième plongée.

Cette fois je suis en palanquée seule avec Romain, Franck nous emmène vers « la Petite Calanque’’. L’immersion se passe bien, toujours tant de choses à voir sous l’eau, petite révision des signes et beaucoup d’exploration. Lorsque l’on remonte après avoir effectué un palier infernal ou mon corps avait décidé qu’il ne resterait pas à trois mètres, on remonte enfin (si je peux dire). Nous sommes les premiers à bord, je décide de discrètement nourrir les poissons suite aux mouvements du bateau. Une fois tout le monde remonté, nous rentrons au port. Il faut sortir le bateau, le matériel, regonfler les blocs.

Lorsque tout le monde décide de réapparaitre nous rentrons au camping laissant une mer relativement calme.

La soirée se passe tranquillement autour d’un délicieux repas, une séance de visionnage des photos prises dans l’eau puis nous partons pour notre deuxième et dernière nuit au camping, des images plein la tête pour le meilleur des sommeils.

La nuit fût assez agitée, ce qui pouvait laisser penser que la mer elle-même serait agitée pour notre retour. La première rotation conduite par Franck nous a permis d’expérimenter, elle a été effectivement plus mouvementée que la veille, mais en rien ne pouvant annuler la plongée. Nous étions Mathieu, Sam, Robin, Nathalie et moi-même dans notre palanquée sur la gauche de l’île (L’Anse St Pierre) pour retrouver une zone relativement abritée de la houle. Et nous sommes descendus ensemble, l’eau était plus trouble que la veille, nous avions perdu en visibilité, mais il y avait encore tant de chose à voir, elles sont là sous vos yeux mais vous ne les voyez pas. Sam et Mathieu ont pourtant tenté de nous montrer pleins de choses mais ce n’est pas évident quand on ne sait pas ce que l’on doit voir. L’étoile glacière par contre je ne l’ai pas loupée.

L’eau est devenue peu à peu moins lumineuse, nous avons commencé à remonter, lorsque nos têtes ont émergé, nous avons pu découvrir un ciel orageux, un Franck agité et les premières gouttes perlaient déjà sur nos visages encore humides.

Nous sommes rapidement remontés sur le bateau pour rentrer et retrouver la deuxième rotation déçue de constater qu’elle ne pourrait partir à son tour faire sa troisième plongée. Il a fallu regrouper nos affaires sortir le bateau sous la pluie battante, la cohésion de groupe est essentielle dans ce genre de situation.

Nous sommes rentrés manger notre dernier repas du weekend et les derniers instants de ménage avant que tour à tour les plongeurs retrouvent leur voiture pour quitter le camping et ainsi signer la fin de ce séjour.

L’histoire pourrait s’arrêter là mais vous louperiez l’une des parties les plus comiques de ce séjour, l’épreuve de la remorque. Malheureusement sur notre retour nous avons été confrontés à une crevaison et pas des moindres, remorque immobilisée sans possibilité de réparation, intervention d’un garagiste et nous n’étions pas à la moitié du trajet. Lorsque le garagiste est arrivé nous avons récupérer les affaires les plus à risque de la remorque et nous nous sommes serrés sur nos places. L’important c’est que tout le monde allait bien et que la voiture pouvait aller plus vite sur le retour :p

Malgré cette complication ce fût un weekend incroyable, loin d’être reposant mais très ressourçant. Je remercie le club, ses dirigeants, les moniteurs et les personnes investies de près ou de loin pour leur implication qui permet à des personnes comme moi de réaliser ce genre d’expérience, un peu comme un rêve qui voit le jour.

LAURINE

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